Nous arrivons à une communauté troglodyte, dont les maisons sont entourées par des champs, seules choses placées hors de la protection des murs de pierres de la colline de roche où est sis le village. Nous nous approchons, guettant un signe trahissant la présence de nos compagnons de route. Alors que l’on plisse les yeux, nous repérons les trois charrettes qui les accompagnaient puis, près du puits, nous repérons enfin l’un de nos compagnons, Dan Gohring. Lorsque l’on s’approche, ce dernier nous présente Jalil, le chef de la communauté où nous sommes arrivés. Mais que se passe-t-il donc ici ? Avec eux deux, nous retrouvons aussi Mélania ainsi que trois autres demoiselles inconnues. L’une d’entre elles est une barde, danseuse et cheffe de cette troupe d’artistes et se présente sous le nom de Conatia. Elle est accompagnée de ses trois consœurs, des danseuses prénommées Chromalia, Magual ainsi que Tiana. L’une d’elles est une Tiffeline alors que les deux autres semblent être des humaines.
Rapidement, on nous brosse un tableau quelque peu inquiétant. Sous la communauté, par le puit, il y a des chemins souterrains qui mènent à un village sous-terrain peuplé d’hommes-rats qui ont été un temps accusé d’avoir enlevé les citoyens de la surface. Les deux communautés vivaient sans connaissance l’une de l’autre, dépendant de l’eau d’une rivière souterraine. Et ce qu’ont découvert nos compagnons, c’est qu’une horde mort-vivante rôde aussi sous terre et que c’est eux qui ont enlevé les civils. Depuis trois jours maintenant, nos compagnons combattent là-dessous, sans contact avec la surface, contre ces monstruosités nécromantiques. Et c’est donc ainsi que nous aussi nous allons nous préparer, nous armer et nous allons descendre porter assistance à notre tour.
Je suis l’une des premières à descendre et nous sommes accueillis par un homme rat qui nous invite à le suivre. Il est légèrement plus grand qu’un halfelin et plus petit que des humains. Dans la galerie, nous avons de l’eau jusqu’au genoux et nous suivons la créature jusque dans une partie de la grotte qui s’ouvre sur un village monté sur pilotis, de petite taille, mais au moins ils sont au sec. Mais… où sont nos compagnons ? Alors que nous rencontrons celui qui semble être le chef de la communauté des ratons sous-terrains qui nous explique que nos compagnons sont aussi passés par ici et sont partis combattre des créations nécromantiques… Entre autres, des crânes enflammés, des créatures nécromantiques pouvant bouter le feu à leurs adversaires. Il y aurait aussi un nécrophage de poussière, créature proche d’un élémentaire de terre, mais né d’un de ces élémentaires relevé par la magie nécromantique. On trouvera aussi des momies de sel, des créatures artificiellement créées dans des rituels maléfiques à base de sarcophages remplis de sel où la victime est transformée en momie de sel. D’ailleurs, nous retrouvons au village une statue représentant Amicya. Enfin… plus qu’une statue, nous retrouvons notre amie paladine, maudite et transformée en statue de pierre ! Nos prêtres et émissaires divins demandent à pouvoir passer la nuit à ses côtés, peut-être à la recherche de l’inspiration, de la piste pour soigner notre amie… C’est alors qu’Ephalia nous invoque… une créature féérique, mi-ange mi-fée, un Eladrin, issue de la Cour des Étoiles. Physiquement, elle ressemble à une Elfe rousse aux yeux de braise.
Alors qu’on regarde cette créature arriver, elle échange quelques mots dans un langage que je n’identifie pas avec Torie et Ephalia, puis elle vient caresser doucement la joue de la statue, puis, prenant son luth en main, elle chante doucement un sort bardique… Et lorsque ce dernier arrive à son terme, nous voyons la statue se craqueler, notre amie se libérer de sa conque de pierre, alors qu’en même temps, l’envoyée Céleste nous laisse son nom « Belisama », puis disparait dans un mouvement de l’air. Nous restons au village des hommes-rats pour nous reposer et pour laisser le temps à Amycia de nous raconter tout ce qui s’est passé… Puis, après une bonne nuit de repos, nous nous mettons en route en direction de nos compagnons et de l’endroit où les morts-vivants laissent aller leurs envies de destruction. Le lendemain, nous nous rendons à la barricade, qui est gardée par un homme-rat de très grande taille pour sa race, comparable à un demi-géant.