Après avoir accepté une commande, il nous reste une seule chose à faire, c’est-à-dire nous mettre au travail. Les artisans de l’Atelier se mettent rapidement à l’ouvrage, nous avons des clients, autant que nous honorions nos commandes avec tout notre talent. Pendant ce temps, Mélania et les autres membres de notre groupe ont organisé une petite fête avec danse, musique et alcool au sein du quartier de Granjuste.
Le lendemain matin, alors que les soufflets et les forges résonnent du bel ouvrage, un homme nommé Alderic Chantelin, visiblement barde de son état se présente et souhaite rencontrer les Fleurs de l’Atelier, nom de la petite compagnie de danse et de chants des filles et des hommes de notre compagnie volante. Le nom est nouveau, mais visiblement, il résonne déjà au sein des ruelles et auberges de la cité. Le barde souhaite se joindre à nous pour notre voyage, mais non pas comme membre de l’Atelier, mais comme passager du Sïpé-Lïn. Nous acceptons tout en lui faisant comprendre qu’il y aura des endroits qui lui resteront inaccessibles. Puis, dans la soirée, nous nous préparons pour aller rejoindre la fête donnée en notre honneur chez les Ardabrant.