Après un peu de repos chez notre hôtesse vampirique, nous nous mettons en route pour notre mission. Nous avons deux objectifs, maintenant… Trouver l’œuf de la Reine, si possible, et percer le secret de la Feuille, le navire volant utilisé par les kidnappeurs, par les serviteurs des « Sourires Blêmes » afin de le leur soustraire, pour qu’ils ne puissent plus nuire aux êtres de la surface. Escortés par des Nezumi, nous nous faisons guider vers la salle des œufs. Nous arrivons sans encombre et après une recherche et quelques portes enfoncées, nous arrivons à situer la chambre d’éclosion et rapidement nous faisons main basse sur les œufs, y compris un œuf qui est potentiellement celui de la Reine. Mais notre position a été découverte par les morts-vivants, nous ne pouvons pas tergiverser, il nous faut maintenant partir rapidement, quitter la cité avec notre cargaison avant que la situation ne devienne intenable. Heureusement, nos prêtresses arrivent à nous rendre indétectables aux nombreux morts-vivants que nous croisons… Les auras de la foi de Kathel et d’Esterel nous camouflent aux créatures qui nous recherchent. Du coup, nous nous dirigeons au plus vite vers la salle qui abrite la Feuille… Cette salle est bloquée par une immense porte de pierre très lourde que mes compagnons peinent à ouvrir, mais lorsque l’on y arrive enfin, c’est une vision majestueuse qui nous accueille. Un Sipë-Lin effilé est garé au milieu du hangar, flanqué de trois plus petits vaisseaux qui semblent faire la navette. Nous avons besoin de prendre la main sur ce vaisseau et de l’utiliser pour nous envoler, pour quitter la ville et mettre en sécurité les œufs. Mais ça nous paraît encore compliqué mettre en place. Et pourtant, le temps file et nous devons faire de même.
Dans nos adversaires, nous savons que nous devons nous méfier en particulier de Gulthias, le Vampire qui a conquis la ville et qui est celui qui est le Sire de Sassandra. Il est accompagné de quatre lieutenants, « Ecarlate » la Spectre, « Aoket » la Momie, « Oggunon » qui est une aberration et finalement le « Seigneur Carrion » qui serait une créature artificielle nécromantique. Il y’a aussi Incunabulum, la Liche qui dirige les êtres morts-vivants qui rôdent ici. Face à des ennemis si fort, nous devons nous organiser correctement. D’une part ceux qui vont tenter de quitter la nécropole avec le Sipë-Lïn et avec la Feuille, et les autres qui vont devoir s’infiltrer pour tenter de briser le phylactère de la liche. Avec nous, vient Fanech, l’homme-fourmi que nous avons libéré de sa coque pétrifiante, en bonne escorte de sa future Reine. Il lui faut une bonne heure pour démarrer la Feuille, mais au moment où il y arrive, il active un immense portail, de la taille du vaisseau, et qui nous permet de nous envoler hors de la nécropole. Derrière nous, je vois que mes compagnons vont se faire engager par les forces ennemies… Notre infiltration s’est fait détecter, finalement. Le Sipë-Lïn passe le portail, et nous voilà loin, avec une pensée pour mes amis.
Plus tard, mes compagnons me racontent leur enquête. Ça les aura menés vers ce qui était par le passé une salle du trône et qui est devenu avec les nouveaux locataires un genre de laboratoire d’alchimie, rempli d’outils mystiques et c’est là qu’ils ont rencontré une bête cousue de partout et arborant une tête de dragon, peut-être le monstre nommé « Sutures ». Avec lui, il y a une femme, humaine, dans une cage, peut-être l’amie de Sassandra, portée disparue, Talia Ferro. Dans la salle, il y a aussi un vampire arborant une apparence elfique, peut-être le maître, l’être nommé Gulthias. Un combat inévitable s’en suit.
C’est bien plus tard que je retrouve mes compagnons de route. Je suis arrivée au camp de base depuis un bon moment quand je vois mes amis arriver. Ils nous annoncent qu’ils ont effondré les couloirs menant d’Assam à la surface, mais la menace morte-vivante reste sensible. Ils encouragent d’ailleurs les locaux à quitter la région pour rejoindre Ponocartes. Et pour les autres, Nezumi comme les Dromites, la race insectoïde devraient trouver une communauté quelque part plus loin, et dans un environnement moins chaud… Peut-être au nord, une fois le désert franchi… À eux de voir. J’apprends que mes amis ont réussi à briser le phylactère de la liche, à minima, ce qui reste un bon frein à ses activités. Du coup, nous voilà à nous organiser pour escorter les trois communautés à évacuer.