Juste avant notre départ, nous avons encore récupéré de la part de certains de nos compagnons qui sont allé faire des missions au nom de la Paix des Justes, deux nouveaux passagers dans notre Sipë-Lin. Un phénixien nommé Ataubo ainsi qu’une demi-phénixienne prénommée Vastalena. Juste avant de partir, nous faisons un dernier appel pour nous assurer de n’oublier personne, puis nous reprenons la route vers le nord, notre arrêt ici n’a que trop duré et nous avons un Sipë-Lin à faire voler.
Alors que nous débutons notre voyage à travers le désert, nous ne pouvons que constater que la chaleur est écrasante, et nous suons sous les températures brûlantes du désert. Et personnellement, je saisi avec facilité que nous avons définitivement besoin d’engager un équipage pour manœuvrer le Sipë-Lin, et si possible pour pouvoir assurer une rotation de quart pour ne pas devoir s’arrêter durant nos voyages par manque de personnel. Nous volons par-dessus les caravanes, portés par la magie de notre navire.
Les cinq premiers jours, après quelques ajustements magiques surtout, nous supportons légèrement mieux la température et nous avons adapté nos horaires de voyages afin d’éviter les heures les plus chaude de la journée et nous concentrer pour les heures de voyage au début de la journée et vers la fin de l’après-midi. Alors que nous sommes dans notre sixième jour de route, nous arrivons en vue d’une oasis, pas trop loin d’une piste de caravaniers. Nous ne voyons personne aux alentours et décidons de nous approcher afin de permettre aux animaux et aux gens de se dégourdir les pattes. Alors qu’on y va, une envie tranquille de faire trempette nous saisi tous et toutes. A part Torie qui ne se départi pas de sa vigilance, tous les autres se retrouvent à un moment ou à un autre à nager dans l’oasis. Nous avons bien vu des hyènes, des lions et d’autres prédateurs, mais tout ici semble être pacifié, peut-être sous l’influence d’une pierre mystique que nous avons vue et qui est couverte de runes.
Après avoir étudié un peu le lieu, nous voyons que cette pierre n’est pas seule et qu’ensemble elles délimitent grosso modo un périmètre dans lequel une forte aura bienveillante semble protéger les gens et les animaux qui se reposent ici. Ce lieu, ce sanctuaire est admirable, surtout dans un environnement aussi hostile qu’est ce désert. Nous retrouvons même la trace de nos amis qui ont quelques jours d’avance sur nous. Avec notre fier navire volant, nous devrions les rattraper petit à petit et au moins nous savons que nous sommes sur le bon cap.
La fin de journée est un peu plus animée, alors que nous sommes en train de voler, nous prenons un gros grain dans le travers, frappés par une tempête de sable de grande intensité. Nous nous retrouvons à devoir nous poser de toute urgence pour éviter de dériver trop et de nous écraser quelque part par manque de visibilité. Nous sommes lourdement secoués durant les six heures que vont durer la tempête de sable. Heureusement, nous n’avons pas de dégâts et nous pouvons reprendre la route un moment jusqu’au crépuscule. Alors que l’on monte le camp, et qu’on se repose de nos émotions, nous voyons plus loin, quelques lumières qui nous informent de la présence d’une communauté de trois-quatre cent maisons.