Nous y voilà, c’est le jour où nous partons pour notre dernier baroud avant de quitter la ville de Lhifynkrès. Nous avons fait nos adieux à nos amis nains non sans les avoir assurés de notre amitié et que les contacts noués seront continués. Et pas seulement pour nos besoins d’amélioration du Sipë-Lin, mais autre pour le simple plaisir des amitiés nouées entre artisans. Puis nous nous mettons en place pour notre dernier combat ici. Afin de ne pas rester aveugle alors que j’attends vers la barque, je demande à mon nouvel homoncule, Velocar, de veiller sur mes compagnons.
Ces derniers, une fois entrés, sont hors de vue… Alors j’attends un peu, puis alors que commencent les actions disruptives envers la garde, je m’en vais rejoindre la barque pour y attendre notre équipe. Je ne peux que croiser les doigts pour leur réussite. Nous voyons les invités partir, mais de nos amis, aucune trace, la tension monte, mais il est très difficile pour nous de savoir ce qui se passe… Et finalement, ça se passera sans combat. Selon Ephalia, Falana, la dame gardant les deux enfants, serait gentille et bien intentionnée. Ce n’est pas trop qu’on ne la croit pas, mais ça me paraît bien trop simple… enfin, on n’a pas trop le choix, vu que notre Paladine des Bois a joyeusement fait confiance et a éventé tout notre plan. Espérons que son évaluation ne soit pas trop fausse… Enfin, selon ce que j’apprends plus tard, c’est que la maitresse de maison cherche à quitter la ville, loin des griffes de son époux et dès lors compterai sur nous pour s’émanciper.
Mes compagnons s’engagent à l’aider à fuir son époux, qui se révèle être un Prince du Désert. Bon, nous savons qu’elle sera surement poursuivie par ce dernier, voire par tout un groupe de ces braves gens. Elle serait retenue par un contrat magique, qu’un kidnapping de notre part permettrait de contourner. Torie, de ce que je comprends de ses meuglements, n’est pas heureuse de cet accord et n’a pas tellement l’occasion ni l’envie d’offrir sa confiance à Falana… Et je suis un peu du même avis… Trop de jeux d’ombres dans son récit, et elle semble bien trop douée en manigance à mon goût… Une politicienne, ça s’est sûr, et bien assez rôdée dans les jeux du pouvoir. Et lorsque ça sort de la villa, je vois que de deux enfants à sauver, nous passons à trois enfants et deux adultes. Ainsi, nous avons les frère et sœur de Breana, Dame Falana, une musicienne inconnue au bataillon, Jeny, ainsi qu’une gamine qui se révèle être la fille de Falana, prénommé Feyne. L’ensemble est un peu… haut en couleur, sans oublier les deux coffres embarqués, mais bon, on va l’exfiltrer comme on s’y est engagé. La navigation sur le fleuve est assez lente car ce dernier est lourdement encombré par de nombreuses embarcations, nous demandant tout de même quatre heures, mais nous ne nous faisons pas rattraper. Puis nous arrivons au Sipë-Lin, prenons le temps d’embarquer tout le monde et quittons la zone de nuit…