Après toutes ces émotions, nous prenons le temps du repos bien mérité. Pour ma part, c’est pour m’occuper de l’agrandissement de la maison, alors que pour les autres, c’est surtout l’occasion de tenter de retrouver la trace des frères de Breana. Cette dernière, par contre, a quitté la ville avec Smalaphis, Ssilav et Mélania, afin de ne pas retomber dans les griffes des Princes du Désert. D’autres de mes compagnons vont aussi faire quelques recherches via les universités ou des académies afin de trouver les informations qui vont bien. J’imagine que Torie cherche à briser la malédiction qui l’affecte actuellement.
A peine réveillée, voilà qu’Esterel vient me voir afin d’avoir les informations découvertes grâce à mes recherches sur le tatouage de la première victime de l’Illithid. Pour ça, j’ai dû me faire aider du sort de Mythes et Légendes, ainsi que d’un certain nombre d’ouvrages mis à disposition à la bibliothèque des Fordaebun. Et grâce à ce sort, d’ailleurs, j’ai été gratifiée d’un rêve conscient, où j’ai vu une tribu primitive, dans une contrée glaciale, formée de plusieurs clans familiaux cumulant près de quatre cent personnes et vivant une vie semi-nomadique. Ces gens ont l’habitude de se tatouer les moments importants de leurs vies, comme des duels, des chasses particulières mais aussi des quêtes spirituelles ou des accomplissements mystiques. Ainsi, la vie de ces gens peut presque être « lue » via leurs tatouages. Or la personne que nous avons vue, le corps, portait un tatouage bien particulier, que mon rêve me fait identifier comme symbolisant non pas une réussite, mais une sanction. Car ouais, l’un de ces tatouages est celui d’un banni, d’un homme qui a dû quitter sa tribu suite à un crime sanctionné par un bannissement. Ici allait surement s’arrêter notre enquête, mais rien n’empêchait d’en garder la trace et peut-être que nous croiserons à nouveau de ces… croque-mitaines plus tard, mais définitivement, vu leurs têtes, je ne le souhaite pas !