Pendant la nuit, nous tentons de tendre une embuscade à l’être surnaturel qui serait la source des cauchemars des enfants présents. Dans un premier temps, dans le parc qui est devant la forteresse du comte puis vers le temple de Lurue et de Miellieki. Au milieu de la nuit, certains d’entre nous commencent à piquer du nez peut-être par la fatigue, peut-être sous l’effet de la volonté du marcherêve… Et c’est là que nous entendons un bruit de cavalcade vers le centre du parc. Étonnés, nous nous dirigeons tous vers la source de ce bruit afin de savoir ce qu’il pourrait bien se passer. Tous ceux qui n’ont pas été vaincus par le sommeil se dirigent vers la source du bruit et voient alors un cavalier, en armure lourde noire, armé d’un lance sombre et monté sur un cheval dont la crinière est faite de flammes et les naseaux crachent de la vapeur. Je ne sais pas ce que c’est, ni qui c’est, mais ce n’est en tout cas pas sympathique ni intéressé par la discussion, car a peine a-t-il vu Ephalia qu’il se met à la charger. Selon mes compagnons, plus tard, j’apprendrai que ce genre de créature se nomme un Narzugon.
Ces créatures sont surnommées les « Cavaliers des Enfers », et celui-ci est monté sur un Cauchemar qui est un cousin éloigné et maléfique des licornes. Cette filiation doit énerver un peu Ephalia, avec son amour pour ces animaux des bois sacrés. Cependant, en tant qu’utilisateur des Arts Mystiques, je ressens que quelque chose ne se passe pas bien, que ces deux entités ne sont pas vraiment là, qu’ils seraient des créatures invoquées. Maintenant, il faut que l’on trouve où se tient l’invocateur coupable, mais pour ceci, je vais faire confiance à Ssilav et à mes compagnons pour le débusquer. Après un très long combat, qui a risqué tourner au désastre, tant les blessés sont gravement touchés, Moyal débusque une peluche mystique et l’éventre proprement. Dans les instants qui suivent, notre adversaire se dissipent dans une volute de fumée opaque. Nous avons vaincu, mais sans sortir véritablement victorieux, car seule l’invocation a été battue, mais le coupable n’a pas été trouvé. Il nous faudra aussi passer auprès des clergés des deux temples voisins du lieu. Après tout, ce qui s’est manifesté là n’est pas ce que l’on attend d’un bosquet sacré et ceci nous intrigue voire nous inquiète en partie. La lumière doit être faire sur ces différents événements.
Toujours le 1er d’Etessien, cette fois après une bonne matinée de repos, nous allons à la rencontre des membres des clergés de Lurue et de Miellieki. Les temples où ont lieu les oraisons sont bien animés, avec un certain nombre de fidèles. Nous prenons le temps de profiter de la fin des offices, puis, une fois que les fidèles s’en vont, nous allons à la rencontre des prêtres officiants. Les trois prêtres nous saluent avec respect, même si leurs attentions sont portées sur Ephalia, qui est fidèle de Meillieki. Les prêtres vont renouveler après notre passage les rites de sacralisation de leurs temples afin d’éviter de mauvaises surprises. Et si d’aventure ils découvrent plus de choses, ou se souviennent de choses importantes, ils savent où nous retrouver. Nous irons aussi voir le Chevalier dont nous avons sauvé la fille ainsi que les derniers enfants alités dans le dispensaire.